[Retour sur] La Galoche & Bisou#2

Dimanche 10 octobre @La Nef à Angoulême

Retrouvez nous sur place (tentez de gagnez des places de concert ici) ou sur les ondes du 89mhz en direct de Bisou# 2 !
Plus d’infos sur le festival Bisou#2

La poudrière construite en 1879 auprès des marais de Grelet d’Angoulême a retrouvé le feu de ses 20 ans lorsqu’en 1990, les 4 mousquetaires à l’origine du Mazouing (bar concert d’Angoulême) ont décidé de s’emparer du lieu. Le 1er avril 1993, le lieu réhabilité ouvre ses portes avec une capacité de 700 places et un mémorable concert de Macéo Parker. Depuis Les Thugs à IAM, en passant par Dominique A et Noir Désir, c’est toute une histoire de la musique hexagonale qui s’est écrite ici, avec en trouble-fête des pointures internationales débarquant fraîchement en France comme Ben Harper ou encore Asaf Avidan.
En 2005, La Nef prend des allures de porte-avions des musiques actuelles en s’agrandissant et en accueillant 5 studios de répétitions et d’enregistrement. Se renforcent alors la politique d’accompagnement et d’actions culturelles du projet, avec une politique de résidences professionnelles mais également 8000 heures d’ouverture de studios à l’année pour quasi 500 musiciens charentais qui viennent répéter à l’année.
La fin des années 2010 augure un nouveau cap pour le projet qui se dirige dorénavant vers une collaboration accrue avec le monde de l’image et un développement de ses actions hors les murs.

Le projet de la nef découle de l’histoire des musiques amplifiées en Charente qui a une politique de programmation défricheuse et dans l’air du temps « favoriser, accompagner, promouvoir la création musicale, défendue par des artistes professionnels aussi bien qu’amateurs ». 
Une équipe en dialogue permanent avec son secteur et son environnement.
Une salle repérée sur les plans nationaux et internationaux pour son dynamisme autour de l’image.
La Nef se doit d’être un accélérateur de curiosité, une pépinière de créations et d’expressions, un projet qui doit « apprendre à se transformer de façon continue sans se perdre » (E.Glissant), grâce aux éléments artistiques, culturels et sociétaux qui la traversent et la composent.

 

Article publié le 21 novembre 2019

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