Comment faire une bonne mayo ?
Que signifie le nutriscore ?
Quels sont les effets du sport sur notre corps ?
Aujourd’hui dans Les Deux Pieds Dans La Pôtée nous recevons Bobby Lafonte, un amateur éclairé de sport qui saura répondre à nos questions en cette période olympique. Mais il milite aussi pour le plaisir à table, heureusement ! Vous remarquerez qu’il ne manque pas de qualités : c’est aussi à lui que l’on doit notre joli visuel !
Nous suivrons aussi Maître Gribiche et Doctère Câssis en cuisine, pour préparer des assiettes fraiches et simples : rôti de veau de lait, le trio tomates-salade-mozza, en sommes le contexte parfait à l’élaboration d’une belle mayonnaise !
S’en suivra une dégustation de biscuits aux Nutriscores A ou B pour savoir ce qui se cache vraiment derrière cette étrange notation bien floue…
Enregistré dans l’appartement luxueux de Doctère Câssis.
Rôti de veau de lait
Ingrédients :
- Un beau rôti de veau ;
- Huile d’olive ou de tournesol ;
- Sel, poivre.
Préparation :
Alors là, le rôti de veau, c’est pas pour les amateurs du dimanche. Le veau de lait, c’est une caresse au palais, ça se déguste rosé. Pas de confusion, on cause pas de pinard, c’est bien de cuisson qu’on parle. Et ça, ça se fait à la dernière minute, c’est pas une potée qu’on laisse mijoter pendant trois jours. Faut de l’instinct.
D’abord, on va voir le boucher. On demande un rôti de veau, et un conseil pour le temps de cuisson. Si ton boucher est aussi avare de paroles que de lard maigre, tu tables sur 180°C et 40 minutes pour une pièce standard. Mais ça, c’est une moyenne, pas une promesse électorale.
Là, y a deux écoles, et pas besoin d’avoir un bac +12 pour les comprendre :
Option 1 : le direct au four
Tu balances ton rôti dans un plat, tu lui mets un peu d’huile (olive ou tournesol, c’est selon ton humeur méditerranéenne ou champêtre), et hop, 40 minutes au four. Basta, y a plus qu’à attendre.
Option 2 : l’école cocotte
Tu prends ta cocotte, tu fais chauffer l’huile, et tu jettes ton rôti dedans. Mais attention, hein, avec respect ! On fait colorer gentiment, pas un carnage. Puis zou, au four à 180°C pour les fameuses 40 minutes.
Dans les deux cas, à la fin de la cuisson, tu ne sors pas ton couteau comme un cowboy. Non. Tu l’enveloppes dans de l’alu et tu laisses reposer quelques minutes. C’est là que ça se joue, la viande se détend, elle finit sa cuisson tranquille, et le jus reste bien au chaud à l’intérieur.
C’est prêt, tu vas faire des heureux.
Tomate-salade-mozza
Ingrédients :
- Des tomates ;
- Mozzarella ;
- Huile d’olive ;
- Fleur de sel (pour faire classe, mais c’est pas obligé).
Préparation :
Alors là, faut pas chercher midi à quatorze heures. Tu prends tes tomates, tu vires le pédoncule, et tu tranches finement. La mozza, pareil, on coupe des tranches.
Tu disposes ça dans un plat, tu arroses d’huile d’olive comme si t’étais dans un film italien. Si tu veux faire ton snob, tu balances un coup de vinaigre balsamique. Et une pincée de fleur de sel pour finir.
Et voilà, c’est prêt. Trois minutes chrono.
Mayonnaise
Ingrédients :
- Un jaune d’œuf (tu balances pas le blanc, hein, garde-le pour plus tard) ;
- Moutarde ;
- Vinaigre ;
- Sel ;
- Huile de tournesol.
Préparation :
Prends un bol et un fouet. Tu commences par mettre le jaune d’œuf dans le bol. Là-dessus, une belle cuillère de moutarde, généreuse, comme à la cantoche mais en mieux. Ensuite, tu sales directement sur la moutarde. Et là, pour la touche finale, tu balances une pointe de vinaigre sur le sel, histoire de pas avoir de points blancs dans ta mayo, parce que ça fait désordre.
Maintenant, tu mélanges tout ça jusqu’à ce que ce soit bien homogène.
Et là, les choses sérieuses commencent. Parce que battre une mayo, c’est pas pour les rigolos.
CONSEIL : Si t’es tout seul pour battre la mayo, déjà pose-toi des questions. Ensuite, munis-toi d’un torchon plié sous le bol, ça évite de jouer à l’équilibriste pendant que tu bats et que tu ajoutes l’huile.
Tu fouettes, et tu ajoutes l’huile en filet, tout doucement. Faut être subtil, c’est de la chimie ici, pas une fête foraine. Petit à petit, la mayonnaise prend. Il faut qu’elle soit bien ferme. Si elle reste liquide, t’as tout raté mon vieux.
Si c’est le cas, garde ton mélange foiré. Prends un nouveau bol, recommence avec un jaune d’œuf, de la moutarde, et tu verses ton premier essai raté dedans, toujours en filet. Et là, si tu rates encore, je passe la main.
Mais bon appétit quand même, on va pas s’énerver pour ça.