Non joyeux anniversaire à toi COVID 19. Un an que nous vivons dans cette urgence sanitaire. Un an que nous vivons avec ce virus et les décisions politiques qui l’accompagne. Un an de confinement, de couvre-feu et de limitation kilométrique. Un an sans vie sociale, culturelle. Un an d’essentiel, de non-essentiel, d’incompréhension, d’injustice, de répression et de situations absurdes.
Depuis les théâtres et les salles de concerts sont occupés partout en France, la culture reste non-essentielle.
Afin d’essayer de comprendre ce que nous vivons, nous avons assisté à une rencontre souterraine organisé par Collectif Vacance Entropie.
Nous vous partageons la réflexion philosophique de Luc Carton et l’explication juridique d’Antoine Gatet.
Entre légal et légitime, où replace t-on les droits fondamentaux ? Luc Carton.
Luc Carton est philosophe. De 2005 à mai 2019, il est directeur à l’Inspection générale de la Culture au Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Belgique francophone), où il assume notamment une mission générale relative au développement de l’évaluation des politiques publiques de la Culture.
A ce titre, il est l’un des acteurs ayant porté le nouveau décret sur les Centres culturels, adopté en novembre 2013 et du décret modifié sur le soutien de l’action éducation permanente dans le champ associatif, en novembre 2018.
Depuis mai 2019, Luc Carton est vice-président de l’Observatoire de la diversité et des droits culturels de Fribourg (Suisse) et chercheur associé auprès de l’Association Marcel Hicter pour la démocratie culturelle (Bruxelles).
De 1982 à 1999, et de 2004 à 2005, il a été chercheur puis directeur de recherches à la Fondation Travail-Université à Bruxelles, où il a piloté des programmes de recherche dans le domaine de l’évaluation des politiques publiques européennes, fédérales, régionales et communautaires.
De 1999 à 2003, il fut Conseiller politique d’Ecolo (Parti politique des « verts » en Belgique francophone), lors de la participation des verts à divers exécutifs, aux niveaux fédéral, régional et communautaire.
En France, il a conduit et conduit encore de nombreuses recherches et interventions dans le champ culturel. Il a également dirigé, à la demande de la ministre Marie-George Buffet, une offre publique de réflexion sur l’avenir de l’Education populaire, en 1998.
Début des années 80, il a travaillé pour les Nations-Unies au Niger, où il a dirigé le Fonds d’Equipement des Nations-Unies (FENU/PNUD), de 1979 à 1982.
De 1975 à 1979, il a travaillé dans le premier projet pilote européen dans le domaine de la lutte contre la pauvreté dans le quartier des Marolles, à Bruxelles.
- Introduction
- Le conflit culturel
- Le sens et le non sens du travail
Explication juridique de la situation, Antoine Gatet.
Antoine Gatet est juriste associatif dans le domaine de l’environnement (protection de la nature, eau, industrie, démocratie environnementale).
Titulaire du Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA), exerce son activité dans le cadre d’un agrément du Ministère de la Justice
Enseignant-Chercheur auprès du CRIDEAU, centre de recherche Universitaire de la Faculté de droit de Limoges.
Article publié le 12 avril 2021