LDPDL PÔTÉE – CHILI SIN CARNE & GUACAMOLE #3

 C’est quoi du vin végan ?
Peut-on être végé sans carence ?
Comment faire un Chili sin carne ?

Amateurs de viandes : bienvenus !

Cette émission s’adresse à ceux qui souhaitent découvrir la cuisine sans viande, et bien sûr, ce sera tout aussi gourmand qu’avec ! Mettez vos a priori de côté et plongez avec Les Deux Pieds dans un repas 100% végétarien !

Au programme, un délicieux guacamole réalisé par Maître Gribiche, pendant que notre hôte, Madame l’Impératrice, nous dévoilera la recette secrète de son Chili sin carne succulent !

Évidemment, notre caviste Jean s’est montré d’aussi bon conseil qu’à l’accoutumé en nous conseillant un bon p’tit vin végan, s’il vous plaît ! On remercie également Aubin, maraîcher sous le nom Òrt, qui nous a fournis de bien bons légumes pour cette préparation.

Enregistré dans la demeure luxueuse de Madame l’Impératrice.

 

 

Guacamole

  • 2 avocats mûrs, comme un vieux sage au soleil ;
  • 1 petit oignon rouge bien fignolé ;
  • 1 gousse d’ail, parce qu’un peu de mordant, ça fait jamais de mal ;
  • 1/2 citron vert, sinon, c’est du gâchis ;
  • Une pincée de sel, juste pour rappeler qu’on est pas là pour tricoter ;
  • Une pincée de piment, pour réveiller les papilles qui roupillent.

 

“La méthode, c’est comme au bistrot : direct, sans chichi” – Maître Gribiche

 

1. Les avocats, c’est le cœur de l’affaire

Coupe-moi ça en deux, vire le noyau d’un coup sec, propre, net. Fait gaffe si tu décides d’enlever le noyau au couteau comme dans les tutos, faut savoir guider l’outil. Sans ça, tu risques de finir avec ton doigt sur les godasses. Parfois vaut mieux s’en remettre à la bonne vieille cuillère à soupe. C’est moins impressionnant, mais tu pourras toujours sucer ton pouce. Si tu passes pas par la case suture, récupère la chair de l’avocat et écrase-la à la fourchette. Pour la texture c’est comme tu aimes, mais le but c’est pas de faire un velouté.

 

2. L’oignon rouge, c’est pas pour faire joli, c’est pour relever le débat

Émince-le finement. Cette fois t’as pas le choix, c’est au couteau. La cuillère à soupe est moins indiquée pour ce chantier. Si ton hémoglobine est toujours au chaud, on peut passer à l’étape suivante.

 

3. L’ail. Attention ça envoie du bois

Hache-le en tout petits morceaux.
Si t’as un doute sur la quantité, vas-y mollo, pas d’amateurisme, ici on joue sérieux.

 

4. Le citron vert, c’est pas que pour les mojitos

Presse-le au-dessus des avocats pour éviter que ça tourne marron, parce qu’un guacamole tout triste, c’est une insulte à la gastronomie.

 

5. Le sel et le piment, c’est la touche finale

Saupoudre avec la dextérité d’un sniper. Goûte, ajuste. Pas trop, pas trop peu. Comme dirait l’autre : “Faut savoir doser.”

 

6. Et voilà !

Sers ça avec des chips ou des bonnes tartines de pain grillé et normalement tout devrait bien se passer.

Une recette de Maître Gribiche

° ° °

Chili sin carne

  • 2 oignons (de la couleur de votre choix)
  • De l’ail, selon le goût, mais je préconise au moins 2 gousses
  • De la tomate. Selon la saison, soit des fraîches (au moins 6) soit une grande boîte de tomates
    pelées
  • Concentré de tomate ou purée de tomate
  • Haricots rouges (soit secs à faire tremper 24h, soit une boîte, pas de jugement)
  • 1 petite boîte de maïs doux
  • Des poivrons (c’est selon les envies et la saison)
  • Des épices ! Cumin, paprika fumé ou pas, curcuma, piment doux ou fort, origan
  • Optionnel aussi : du bouillon de légumes
  • Sel & Poivre
  • Si on en a ou que l’on a envie de tester : des protéines de soja texturées (ça se trouve en magasin bio)

 

On commence par réhydrater les protéines de soja avec de l’eau bouillante, des épices, du bouillon, comme on le sent. Mais on ne se censure pas sur la « marinade » parce que sinon, soyons honnêtes, le goût ne sera pas fantastique. On laisse trempouiller une bonne vingtaine de minutes.

Pendant ce temps, on émince ses oignons que l’on va venir faire suer dans un peu d’huile d’olive soit dans une grande casserole soit dans une cocotte/marmite. On ajouter les épices à ce moment là ! Ensuite, on découpe les poivrons (de la couleur de votre choix) et on les met à cuire avec les oignons. On peut à ce moment là ajouter l’ail, coupé très fin.

ASTUCE : Vous pouvez aussi l’écraser au presse ail (c’est mieux pour les personnes qui n’aiment pas tomber sur un morceau d’ail quand ils mangent, même si j’ai du mal à comprendre ces gens).

Pendant que tout ça s’imprègne, on peut découper les tomates (en boîte ou fraîches). Si en boîte, on garde le jus ! Quand les oignons commencent à avoir une bonne gueule, on ajoute les tomates découpées ainsi que les tomates en purée. Si vous voulez plutôt mettre du concentré, partez sur une cuillère à soupe. Et on remue hein.

Là, très honnêtement, la chronologie de l’ajout des aliments dans la recette importe peu. La seule chose, c’est que quand on utilise des ingrédients provenant de boîtes on pense bien à rincer avant d’ajouter au plat.

Ce que je fais, c’est que je rajoute l’eau des tomates en boîte. Si tomates fraîches, mettez de l’eau. Pour relever un peu, on peut y adjoindre un bouillon de légumes. Moi j’aime bien. Même du Kubor c’est très bien. Mais pas du bouillon de poule ou de bœuf, sinon, ben, c’est plus végé quoi. Mais après c’est vous qui voyez. Là, paf, on met les haricots rouges et le maïs et on touille.

Dernier ingrédient, les protéines de soja (sans l’eau de trempage) pour celles et ceux qui ont voulu tenter l’aventure. On touille. Et surtout, on sale et on poivre. On retouille. Et après on goûte. Très très important de goûter. C’est le moment où on peut réajuster l’assaisonnement. L’idée étant qu’on sente un peu de chaleur en bouche sans que ça arrache complètement la gueule. Recherchez l’équilibre quoi. Et puis, voilà.

Comme tous les plats en sauce, le plus mijoté, le meilleur. Inutile donc de mettre sur le gros feu à fond pour que ça cuise plus vite. Il n’y a rien à cuire à part les oignons, qui sont déjà cuits donc. On laisse tranquille, minimum 30 minutes. On prend l’apéro, on se détend, on appelle sa grand-mère.

Pour l’accompagnement, je conseille du riz. Mais vous pouvez aussi optez pour des patates. Ou des pâtes.

Bon appétit !

Une recette de Madame l’Impératrice

 

 

Création Visuelle par Bobby Lafonte
Article publié le 4 décembre 2024

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